À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, la Belgique rendra obligatoire l’utilisation de factures électroniques structurées pour la plupart des transactions entre entreprises (B2B) assujetties à la TVA. Cette mesure vise à moderniser et à uniformiser les processus de facturation dans le pays.
L’obligation concerne principalement les transactions entre entreprises belges assujetties à la TVA (B2B). Les transactions avec des particuliers (B2C) ne sont pas concernées par cette obligation. La facturation aux pouvoir publics (B2G) est également concernée pour tout contrat publié après le 01/03/2024.
Exceptions
Certaines situations échappent à cette obligation :
- Les entreprises en faillite.
- Les entreprises réalisant uniquement des opérations exemptées en vertu de l’article 44 du Code de la TVA.
- Les assujettis non établis en Belgique, sans établissement stable.
- Les assujettis forfaitaires (ce régime prendra fin au plus tard le 1ᵉʳ janvier 2028).
Il est important de noter que, même si l’émission de factures électroniques structurées n’est pas obligatoire dans ces cas, leur utilisation reste possible sur base volontaire, sous réserve de l’accord du destinataire.
Mesures de soutien
Pour accompagner les entreprises dans cette transition, des mesures fiscales de soutien sont prévues :
- À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, une déduction pour investissement de 20% pour les investissements numériques.
- Pour les périodes imposables de 2024 à 2027, une déduction majorée de 120% pour les frais liés aux programmes de facturation pour les petites entreprises et les indépendants utilisant des formules d’abonnement.
Ces mesures visent à compenser les coûts liés aux adaptations techniques nécessaires à la mise en place de la facturation électronique structurée.
Conséquences en cas de non-conformité
À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, la déduction de la TVA ne sera possible que sur la base de factures électroniques structurées conformes. Il est donc essentiel pour les entreprises de se préparer dès maintenant à cette transition pour éviter tout risque de non-conformité.
Pour plus d’informations, consultez le site du SPF Finances.